C’est quoi le COS ?

Le 07 février est un jour important pour le COS, il est le fruit d’une volonté forte partagée entre la municipalité d’union à direction communiste et le syndicat CGT d’inscrire dans le marbre et dans le temps les revendications communes empruntes de valeurs sociales et humaines envers les agents municipaux.

Le 07 février 1981 étaient déposés en préfecture les statuts de votre Comité des Œuvres Sociales , de loisirs et de culture des Agents Territoriaux de Saint-Étienne-du-Rouvray. Ces statuts rédigés en une nuit par Claude Giard sont issus d’un vif échange entre Michel Grandpierre, notre ancien maire, une homme profondément de gauche dont la fibre sociale n’est plus à démontrer et Claude Giard, secrétaire général du syndicat CGT des territoriaux.

A l’époque, les revendications du Parti Communiste Français mais également de la CGT étaient de favoriser la création de COS ou de CASC dans la fonction publique au même titre que la création de CE dans les entreprises. Ces revendications demeurent d’actualité malgré les répressions syndicales incessantes tant dans le secteur privé que dans le secteur public.

Le 07 février 1981, l’Association d’Entraide du personnel de la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray laisse sa place au COS. Son mode de fonctionnement évolue: ¤ Il n’est plus nécessaire de s’acquitter d’une adhésion (tous les agents titulaires deviennent membres de droit), ¤ Sa subvention est désormais négociée et son montant n’est plus variable mais établie de façon structurée, ¤ Les élus du Cos sont des agents municipaux syndiqués (dans l’une des organisations syndicales représentatives du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale). Cela a pour but d’éviter les dérives individuelles que certaines amicales connaissent et pour assurer au Cos un avenir fidèle aux valeurs fondamentales qui l’ont vu naître: – la solidarité – l’émancipation culturelle des agents – le droit aux loisirs et aux vacances pour tous – Le maintien des relations intergénérationnelles

L’histoire du Cos ne se résume pas exclusivement à son action, ce sont les femmes et les hommes, plus précisément les militantes et les militants qui s’y sont succédés.

A sa création, Michel Grandpierre est désigné président du Cos. Puis Claude Giard est élu président du Cos. Quelques années plus tard, Geneviève Bidaux élue à son tour présidente du Cos poursuit avec conviction le travail engagé.

Et depuis 11 ans, je remplis ce rôle de présidente, épaulée par mes collègues élus du COS, nous poursuivons avec fierté le travail engagé par nos prédécesseurs. Nous militons au quotidien pour défendre le droit à la culture, aux loisirs et aux vacances pour tous. Car vous devez prendre conscience que ce droit est constamment en danger !!

De plus, nous revendiquons haut et fort la reconnaissance statutaire du Cos et de ses activités gérées dans la proximité.

L’objectif du Cos reste inchangé depuis 38 ans, il s’agît de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des agents municipaux et de leurs familles. Vous nous avez réélus pour çà et nous nous sommes engagés à maintenir ce cap.

Stéphanie Giard Présidente du Cos